lundi, novembre 14, 2005

L'absence


Je ne devrais sans doute pas t’écrire dans cet état. Attendre que l’absence se diffuse un peu dans mon corps et arrête de me tordre le bide comme elle le fait. L’absence ne se dilue pas, elle se diffuse, circule, gagne toutes les parties du corps et de l’âme, plus les jours avancent. Souvent elle repasse par le ventre, inlassablement, jusqu’à ce que ses bras et ses yeux apaisent tout, une nouvelle fois…

On a joué aux chats la journée entière. S’endormir dans la chaleur de l’autre, mes mains dans les siennes ou ses mains dans les miennes… Je ne sais plus, tellement j’ai l’impression de me fondre en lui.

Je voulais te dire que, même si l’heure vingt-cinq qui sépare nos deux gares est la plus cruelle de toutes, la distance ne changera rien. Je l’aime et je voudrais le crier. Partout. Inonder mon monde de son prénom. Badigeonner ma vie de ses sourires et de sa voix.

Je me sens fort et incroyablement heureux.

Je pense à tout le reste et je ris…

Il a eu mes bras avant toi, et je ne veux que les siens.

4 Comments:

Blogger Olimask said...

Qu'il est agréable de lire, sentir, humer, repirer le bonheur par ici! Cela fait un bien fou de te sentir comme ça!

lun. nov. 14, 01:28:00 PM  
Blogger La Fée C said...

;o))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))))...

lun. nov. 14, 02:34:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Encore des mots soleils! :-)

lun. nov. 14, 05:08:00 PM  
Anonymous Anonyme said...

Je te souhaite... tout le bonheur du monde.
Ca fait plaisir de voir le soleil revenu dans tes pages... et tout à coup on se sent mieux.

lun. nov. 14, 07:05:00 PM  

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