Il a saigné sur mon épaule. Pas beaucoup. Une goutte, alors qu’il me serrait fort contre lui. Je la regarde maintenant sur la laine grise. J’ai l’estomac noué et je pleure sans m’arrêter. Je suis vide. Sans lui, je suis vide. Je veux dire avec lui loin. Pour nos dernières heures à deux devant l’église, il a tonné sa mère. J’ai tremblé en me réveillant, comme d’habitude. Alors il a mis sa main sur mon bras et j’ai respiré normalement.
Je n'ai plus de mots. Je l'aime.
Je n'ai plus de mots. Je l'aime.
5 Comments:
Toujours aussi touchant de te lire petit Cri...
Pensées...
t(s)onné ? ... Quand tu reviens, c'est magique!
Et Je n'ai plus de maux
Je crois que je vais vous aimer ...
Adresse retrouvée au fond d'un classeur.
Ca a du bon la rentrée... le ménage qu'on fait à ce moment là fait ressurgir des flots de souvenirs… parfois mauvais, souvent agréables !
Nouvelle année, et nouvelle aventure… Je voit que la tienne, de ce coter du miroir, ne s’est pas arrêtée. Il était temps pour moi de reprendre place à bord du grand bateau des bloggeurs.
Qui sait où les méandres du web me mèneront. Peut-être que je descendrai à la prochaine escale, peut-être que ce sera la suivante. Il est aussi possible que je me sente si bien à bord de ce bateau, en compagnie d’un bon équipage et de passagers formidables, que je reste jusqu’à ce que le navire arrive à destination.
Mais qui sait seulement où va le bateau…
Quoi q’il en soit, si l’envie de te balader sur le pont te prend, et que tes pas te guides jusqu’à ma cabine, n’hésite pas à entrer. Elle n’est pas bleu, mais j’ai jeter la clef, et comme au Canada, la porte est grande ouverte (Cf. Michaël Moore, Bowling for Colombine).
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