lundi, décembre 12, 2005

Wicked witched of the West la Gnoute


Hier j'ai été serré au point de ne plus pouvoir rien dire. Ne plus croiser ni mes pensées ni son regard. Les farfalles fument sur l'appui de fenêtre et il y a du bruit dans la cour. Des morceaux de l'immeuble qui tombent tout en bas. Je sortirai et les buterai s'ils font encore du bruit tout à l'heure, quand il aura envie de se reposer. Un putain de retour en métro, il faut que je lance mon esprit loin pour ne pas exploser, ou que j'enfouisse ma tête dans ses bras en respirant fort. Je l'aime tellement que j'ai eu peur, d'être loin ou de ne plus pouvoir lui prendre la main. Peur de ne plus l'aimer, d'un coup de baguette de la méchante sorcière de l'Ouest, toute verte et toute mauvaise avec son nez de gnoute qui s'est pris un dirigeable dans la figure. Osez, osez Joséphine. Une énorme grue jaune tourne devant moi quand je t'écris, et je me demande comment il se fait que je pense si souvent à lui. Pendant un quart de demi paire de seconde, j'ai envie de partir. Voir si je pourrais continuer normalement. Foutaise de sa mère. Alors je veux rester. On ne peut pas se lâcher, d'ailleurs. Comme si, quand on est ensemble, on avait besoin d'être prolongés un peu. Juste faire hennir les chevaux du plaisir. Je pense "nous" et ça me file un frisson de dragon. Encadrer les kirikous et, de mes yeux, manger les siens. Et que ne durent que les moments doux.

Quant à celle-là et sa face oblongue, je lui fais manger sa baguette.

Vite.

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

et que ne durent que les moments doux... phrase qui raisonne....

mer. déc. 21, 06:12:00 PM  

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